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Autorité et juridiction 

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MISE À JOUR IMPORTANTE DU PROGRAMME :

Le Bureau du Commissaire à l’intégrité dans le sport (BCIS) était chargé d’administrer le Code universel de conduite pour prévenir et contrer la maltraitance dans le sport (CCUMS) du 20 juin 2022 au 31 juillet 2025.

Sur ordonnance de la Ministre responsable des sports en décembre 2023, le BCIS a cessé ses opérations. L’information disponible sur cette page ne s’applique qu’aux plaintes/signalements ayant fait l’objet d’une enquête sous l’autorité du BCIS. 

Pour tout autre dossier au niveau national, veuillez consulter ce lien pour accéder au nouveau Programme canadien de sport sécuritaire.

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1. Quel est l’objet de la plainte ou du signalement :

Le BCIS ne peut se saisir que d’affaires qui sont reliées au CCUMS, c’est à dire des affaires ayant trait à des allégations de maltraitance et de discrimination.

Le BCIS ne s’occupe pas d’autres formes d’inconduite (p.ex. paris sportifs illégaux, conflits d’intérêts, etc.) ou d’autres types de différends sportifs, comme les appels de décisions ayant trait à la sélection d’équipes et à l’octroi de brevets.

2. Qui peut formuler une plainte ou un signalement :

Toute personne peut formuler une plainte ou un signalement au moyen du formulaire de plainte/signalement du BCIS, pourvu que la plainte ou le signalement soit formulé à l’encontre d’un intimé qui est sous l’autorité d’un signataire du Programme du BCIS. Il est important de noter que certains signataires du Programme n’ont d’autorité que sur les participants au niveau national, tandis que d’autres peuvent également avoir autorité sur des participants qui évoluent au niveau de la province/du territoire, du club ou autres niveaux.

Le BCIS s’est engagé à fournir de l’information sur le statut de signataire de tous les organismes de sport financés par le gouvernement fédéral. Cette information sera mise à jour régulièrement, car d’autres organismes pourraient devenir des signataires du Programme au cours des prochains mois.

3. Quand est survenue l’affaire qui a donné lieu à la plainte ou au signalement :

Le BCIS est habilité à administrer les affaires qui relèvent du CCUMS à partir du moment où un signataire du Programme a adopté le CCUMS.  

Les plaintes et signalements qui portent sur des affaires survenues avant qu'un signataire du Programme ait adhéré au programme Sport Sans Abus sont considérés comme des « cas historiques ».

Les cas historiques seront examinés initialement par le BCIS au moment de leur réception et, sous réserve des politiques et procédures du BCIS, ils seront évalués en fonction d’un certain nombre de facteurs pour déterminer si le BCIS a le pouvoir de s’en saisir et quelles pourraient être les prochaines étapes.

Les facteurs que le BCIS prendra en considération pour déterminer s’il a le pouvoir d’administrer l’affaire seront notamment : la gravité des allégations, l’existence d’un risque actuel pour des participants en sport, ainsi que les règles et politiques en vigueur au moment où l’affaire alléguée s’est produite.

4. Quelle mesure de réparation est demandée :

Le BCIS a le pouvoir d’administrer le CCUMS et de recevoir les plaintes/signalements concernant les violations présumées du CCUMS par des participants sous l’autorité des signataires du programme Sport Sans Abus. À la suite du processus de traitement des plaintes, des sanctions directement applicables pourraient être imposées par le Directeur des sanctions et résultats.

Dans le contexte des évaluations de l’environnement sportif, le BCIS a également le pouvoir de formuler des recommandations qui visent à améliorer l’environnement sportif pour les participants actuels et futurs.

Le BCIS ne dispose pas des pouvoirs réservés aux tribunaux administratifs, civils et criminels, et ne peut pas accorder d’autres formes de réparation (p.ex. accorder des compensations financières, rendre une décision en matière de sélection d’équipe, une ordonnance, etc.). L’existence du BCIS n’empêche pas une personne de rechercher d’autres mesures de réparation en ayant recours à une procédure au criminel ou au civil.

5. Que se passe-t-il lorsqu'une plainte n'est pas recevable ?

Si le BCIS n'a pas la compétence pour traiter une plainte, le dossier sera archivé. Le BCIS examinera les circonstances pertinentes sur la base des informations fournies et visera à accompagner la personne concernée dans l'identification d'autres voies ou services qui pourraient être à sa disposition. Cela peut inclure des services offerts dans le cadre du programme Sport Sans Abus ainsi que des ressources externes. Le cas échéant, le BCIS peut, avec l’accord de la personne, référer la plainte à un organisme tiers qui aura l’autorité de traiter le dossier.

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